Spécifications de sécurité de l’aviation civile internationale pour les balises de basse intensité
Selon l’OACI, Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), organisme chargé de la sécurité de l’aviation civile, il faut signaler entre autres moyens, la présence d’obstacles aériens tels que antennes, pylônes, tours de télécom, tours de météo, bâtiments, etc….
Les feux de basse intensité sont utilisés si l’objet est “moins étendu” et que sa hauteur au-dessus du terrain environnant est inférieure ou égale à 45 m. Les balises de basse intensité les plus courantes sont les balises de type A et de type B (selon la terminologie de l’OACI)
Intensité lumineuse des balises
La nomenclature de type A fait référence à l’intensité du feu qui, pour les balises de ce mode, sera égale ou supérieure à 10 candelas.
Les balises de faible intensité de type B ont une intensité égale ou supérieure à 32 candelas.
Modalité de fonctionnement
Les deux types doivent être de couleur rouge, en mode fixe et doivent briller pendant la nuit, à 360º d’azimut de manière uniforme autour du point lumineux.
De plus, une caractéristique spécifique est nécessaire afin de minimiser la pollution lumineuse produite par la balise: La lumière doit être concentrée principalement de son orientation horizontale (0º) jusqu’à une ouverture de 10 degrés. La lumière forme un angle d’ouverture de seulement 10º d’amplitude autour d’elle, et est visible de loin par un aéronef pouvant voler sur une trajectoire de collision avec l’objet.
Aux aérodromes, par contre, des feux de faible intensité de type C avec des feux clignotants bleus ou jaunes seront utilisés pour signaler des véhicules et des objets mobiles, à l’exception des avions, et les feux de type D utiliseront des clignotements jaunes pour signaler les véhicules guides.
Portée de la lumière dans les balises de basse intensité:
Jusqu’où faut-il voir la lumière des balises lumineuses? La réponse n’est pas simple, car cette vision dépend de la transmissivité atmosphérique. C’est la proportion de lumière qui reste après avoir parcouru un mille marin.
Par exemple, une transmissivité atmosphérique de 0,74 correspond à une rétention de 74% de l’intensité de la lumière à une distance d’un mille marin. Puisque cette transmissivité dépend des conditions météorologiques et que celles-ci changent, la lumière d’une balise ne sera pas toujours visible à la même distance. Pour cette raison, des étendues de “type” sont établies pour différentes situations de transmissivité.
Si les conditions météorologiques sont très claires (0,85 T), la portée sera supérieure à 8,5 km.
En revanche, dans les situations de brouillard ou très nuageuses, la portée sera plus basse
Pour les obstacles de plus de 45 m de hauteur jusqu’à 150 m, nous installerions des feux de signalisation lumineuse d’intensité moyenne, 2 000 candelas.
Lorsque la hauteur est plus grande de 150 m., des balises Haute Intensité seront utilisées.